Enez ar Gerveur [1] : Splendeur sauvage des aiguilles de Port Coton
C'est dans les écrits du géographe Ptolémée qu'apparaît pour la première le nom de Vindilis pour la désigner : Belle Île. A la fin du Moyen Âge, le nom français de Belle-Isle est désormais utilisé. En breton, il va devenir Enez Ar Gerveur (ar Kêr veur : « la grande belle ») ou (ar Ker veur : le grand fort, le « haut lieu »).
Belle-Île est la plus grande des îles bretonnes. Elle se présente sous la forme d'un plateau de 17 km de long sur 9 km de large, soit 85 km² avec une altitude moyenne de 40 mètres entaillé par de nombreux petits vallons. La côte de l'île, constituée d'une roche friable faite de schistes et micaschistes mêlée de quartz, subit une érosion intense de la mer surtout sur la façade Sud Ouest tournée vers le large (Côte Sauvage). Il en résulte une côte très découpée, constituée en majorité de falaises.
Cette île est un vrai joyau, et mes clichés ne sont que le pâle reflet de sa splendeur. De tous les lieux, Port Coton est celui qui m’aura le plus marqué par sa beauté sauvage …
Belle-Île-en-mer (56) – 4 août 2009 - 55mm F8 au 1/500ème - 200 iso - Recadrée
Rendu célèbre par plusieurs peintures de Monet, le site des Aiguilles de
Port Coton abrite des richesses écologiques caractéristiques de la côte sauvage
belliloise : landes à bruyère vagabonde, pelouses à plantain holosté,
salicornes en haut de falaises, colonies de goélands, craves à bec rouge…
Belle-Île-en-mer (56) – 4 août 2009 - 28mm F8 au 1/500ème - 200 iso – Non recadrée
Belle-Île-en-mer (56) – 4 août 2009 - 18mm F8 au 1/250ème - 200 iso - Non recadrée
Belle-Île-en-mer (56) – 4 août 2009 - 55mm F8 au 1/500ème - 200 iso - Non recadrée
Belle-Île-en-mer (56) – 4 août 2009 - 35mm F8 au 1/350ème - 200 iso - Non recadrée