Vol à voile
Milan noir (Milvus migrans)
Désolé pour la qualité des photos, je suis un peu juste avec mon 70-300 et j’ai du fortement recadré pou obtenir des images « potables » …
Ile de ré - 27 juillet 2007 - 300 mm, F9,5 au 1/750ème - 200 iso - Fortement recadrée
Il paraît noir à contre-jour mais il est en réalité d'un brun assez uniforme. La tête est blanc brunâtre strié de brun. Le dessous, brun-roux strié de noir, tire sur le gris à la poitrine et sur le roux au bas-ventre et aux culottes. Le dessus est d'un brun sombre assez uniforme. Les rémiges et les rectrices sont brun- noir. La queue est fourchue mais nettement moins que celle du milan royal. Le bec est noir, la cire et les pattes sont jaunes.
Ile de ré - 27 juillet 2007 - 300 mm, F9,5 au 1/750ème - 200 iso - Fortement recadrée
L'espèce peut être observée dans nombreux types d'habitat. Néanmoins, sa préférence va aux vallées de montagnes et aux terrains bas. Le site choisi doit tenir compte de deux impératifs : premièrement, la présence de grands arbres ou d'escarpements rocheux favorables à la nidification ; deuxièment la proximité de cours d'eau, de lacs ou d'étangs qui sont nécéssaires à son approvisionnement et à son alimentation. Le milan noir peut également stationner en bordure des villes.
Ile de ré - 27 juillet 2007 - 300 mm, F9,5 au 1/750ème - 200 iso - Fortement recadrée
Il est migrateur. Le milan noir est de retour de son site hivernal au sud du Sahara à la mi-mars. Il ne reste en France guère plus que le temps de se reproduire, soit environ 4 mois. Dès son arrivée, il entame avec sa partenaire le vol nuptial : vrilles, piqués vertigineux sur son conjoint qu'il évite au dernier moment, remontées en chandelle, chutes en feuille morte, les serres accrochées à celles de sa partenaire, sont autant d'évolutions qu'il accomplit pour séduire . Son cri modulable est une sorte de sifflement tremblé.
Ile de ré - 27 juillet 2007 - 300 mm, F9,5 au 1/350ème - 200 iso - Fortement recadrée
Dans son mode d'alimentation, le milan noir joue un rôle pratiquement analogue à celui des vautours charognards car il ne consomme en grande majorité que des proies mortes. 75 à 90 % des proies capturées proviennent du milieu aquatique. Il s'agit de poissons malades ou crevés flottant à la surface. Ces poissons mesurent en moyenne entre 10 et 20 cm. La proximité des agglomérations lui est pleinement profitable puisqu'il fréquente assidûment les décharges et les dépôts d'ordures. Il se nourrit également à terre, particulièrement dans les champs fraîchement labourés. Il y recherche les animaux de toutes espèces que la charrue a mis à découvert.